Pourrons-nous partir du vécu par un retraçage pour définir notre présent ? Voilà une question qui mérite d’être posée pour une meilleure détermination de qui nous sommes en réalité et de ce que nous allons devenir, sans occulter la perception de l’autre sur notre personnalité. Ce qui évidemment ne nous constitue pas mais nous permet d’apporter un rectificatif si et seulement il existe. Nous avons toujours tendance à vivre une angoisse quand on se fait une fixation de ce qui arrive présentement et par conséquent de se dire que va t-il arriver demain si aujourd’hui malgré tout ce qui est entrepris et élaboré pour une vie descente et non vide de sens tout peut en effet basculer dans un sens comme dans un autre sans qu’on ne puisse en changer la finalité ou la démarche. Les éléments constitutifs d’évènements relatifs à une période, les faits constatés peuvent effectivement présager d’un fil conducteur dont l’étude et la lecture oriente vers un but désigné volontaire ou arbitraire. La volonté d’un aboutissement propre et individuel en comparaison de celle qui découle d’une concertation ou d’un vote.
Elle a le goût d’une préméditation dont le but n’est que l’exaltation de l’égo au dépend d’une majorité constituée en attente de bonnes règles de conduites adaptées au sens large du terme pour justement l’accession à la finalité de soi-même dans une certaine mesure. Nos vies valent d’être vécues, assurément, avec tout ce que cela comporte comme apport, avec tout ce qui a concouru d’être ce que nous sommes parfois objectif et par moment abject. Mais seulement voilà un ensemble de choses, à présent, qui méritent d’être reconsidérer, revisiter si l’on prend en considération tout ce qui s’est effectivement réalisé et été mise en œuvre en projection mais ne découlant pas de la perfection. L’acceptation d’écarts dans l’entreprise du bien être commun ne peut en aucun cas être source d’un sentiment de honte. Oser mettre en exergue une voie directionnelle est un choix qui a de la valeur et encore plus valeureux de prendre en compte la motion de censure pour reformuler toute préconisation avec prise en compte de l’exigence communément exprimée du temps et de la conjoncture pour que chaque constituant s’y retrouve.
Plus d’une centaine de pays sont actuellement conditionnés par une et une seule injonction pathologique qui est le Coronavirus dont la supposée éradication impose des règles de vie strictes. Un virus qui ne participe aucunement au taux de croissance localisé encore moins à l’oxygénation des économies mondiales, un léviathan microscopique mortifère qui suscite tellement de questionnement à notre vécu et de supputations par rapport à l’avenir. Plein d’enseignements véritablement qui vont engendrer de nouvelles dispositions certainement pour faire face aux éventuels dépourvus. Nous le valons bien!