« In Solidum »

Le précepte vivre ensemble inévitablement induit un sentiment de solidarité. De commun à plusieurs dans sa perception originelle francophone et « in solidum » en mythologie grecque ( pour le tout). Aspirant dans un contexte précurseur de la vie en communauté. La tendance à faire bloc face à quelconque oppression est symptomatique à l’unification; un regain d’esprit d’ensemble, de groupe, de tribu, de clan. Une forme de puissance psychologique, morale capable et à même d’infléchir la nuisance à la vie en communauté.

La sollicitude de la solidarité

L’action solidaire ne saurait attendre un appel de l’ayant droit dans sa solitude face à l’épreuve du mal gangréné. Dubitatif! Une perplexité qui s’explique juste par le fait d’un ressenti inné chez l’être humain qui malgré sa préoccupation majeure de survie, un besoin primaire quoique ultime, ne peut sans aucun doute resté insensible à la dégression morale de l’éprouvé en disgrâce. L’heureux du mal voire le mal être.

Face au besoin perpétuel de vivre en communauté, avec quelque part un risque de transgression de mœurs et coutumes, nous assistons et de manière factuelle à des faits arbitraires ou non, de division qui sous-tendent un déni de solidarité.

« Nos parents nous ont éduqué et aujourd’hui nos enfants nous éduquent » (TH). D’une certaine manière logique dans un sens un peu controversé dans un autre, mais une façon très imagée de dire que la nouvelle génération, par endroit rehausse le niveau de la prétention à agir solidairement vis à vis de leurs aînés. Un mix générationnel malgré le gap du vécu, mais sans doute inébranlable pour braver toute forme d’épreuve. « Un pour tous tous pour un » voilà à mon sens le slogan de description de la solidarité face à l’épreuve. Au bout, quelque soit l’issue, perdant ou victorieux, la manière restera à jamais gravée et même peut être gratifiée coercitivement : SYNERGIE.